Accompagnante en sommeil bébé et enfant, Solange Lecoeur vous accompagne pour aider votre enfant à bien dormir.

Votre enfant de 21 mois dormait bien, puis soudainement, les réveils nocturnes, les difficultés d’endormissement et les pleurs ont fait leur retour. Si vous traversez cette situation, sachez que vous n’êtes pas seul(e). Ce phénomène est ce que l’on appelle une « régression du sommeil ». Ce terme désigne une phase temporaire durant laquelle les habitudes de sommeil de l’enfant changent, souvent en raison de son développement.

Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est la régression du sommeil à 21 mois, pourquoi elle se produit, et comment vous pouvez la gérer de manière douce, bienveillante et respectueuse des besoins de votre enfant.

Qu’est-ce qu’une régression du sommeil ?

Les régressions du sommeil sont des périodes où un enfant qui dormait bien commence soudainement à avoir des difficultés à s’endormir ou à rester endormi. Elles apparaissent généralement à des âges-clés du développement, notamment à 4, 8, 12, 18 et 21 mois. À 21 mois, votre enfant entre dans une phase de croissance importante, tant sur le plan physique que mental, ce qui peut perturber son sommeil.

Pourquoi cela arrive-t-il à 21 mois ?

À 20 mois, plusieurs facteurs peuvent influencer le sommeil de votre enfant. Cette période est marquée par de nombreux changements dans le développement, tant sur le plan cognitif, émotionnel que physique. Voici quelques raisons pour lesquelles la régression du sommeil se manifeste à cet âge :

Développement cognitif

Votre enfant à 21 mois est en pleine phase d’apprentissage. Il commence à acquérir de nouvelles compétences comme le langage, la marche plus affirmée et l’exploration de son environnement. Ces nouvelles compétences sollicitent énormément son cerveau. Les connexions neuronales se multiplient, et la quantité d’informations à traiter augmente. Ce développement intense peut rendre le sommeil plus difficile, car le cerveau de votre enfant est en perpétuelle activité, même durant la nuit.

Pic d’anxiété de séparation

À 21 mois, l’anxiété de séparation est courante. Votre enfant commence à réaliser qu’il est un individu distinct de vous, mais il n’a pas encore la maturité nécessaire pour comprendre que, même si vous n’êtes pas dans la pièce, vous reviendrez. Cette peur peut entraîner des réveils fréquents durant la nuit, car votre enfant recherche votre présence rassurante.

Les changements physiques et la poussée dentaire

Les poussées dentaires, surtout les molaires, sont fréquentes autour de cet âge et peuvent rendre votre enfant particulièrement inconfortable, perturbant ainsi son sommeil. La douleur ou l’inconfort peuvent provoquer des réveils fréquents et des difficultés à se rendormir.

Développement de l’autonomie

Votre enfant de 21 mois cherche à s’affirmer davantage. Cette quête d’autonomie peut se traduire par des refus lors du coucher, car il commence à vouloir contrôler certaines parties de sa routine, y compris son sommeil. Ce besoin de contrôle peut se manifester par des résistances à l’endormissement, des demandes répétées ou des pleurs lors du coucher.

Comment gérer la régression du sommeil à 21 mois ?

La régression du sommeil, bien que difficile, est temporaire. Avec des stratégies bienveillantes et adaptées aux besoins de votre enfant, vous pouvez l’aider à traverser cette phase de manière plus sereine. Voici quelques pistes concrètes pour accompagner votre enfant durant cette période délicate.

Maintenir une routine de coucher cohérente

Les routines sont essentielles pour apaiser et sécuriser les enfants. À cet âge, une routine prévisible avant le coucher aide à préparer votre enfant mentalement et physiquement à la nuit. Optez pour des activités calmes et apaisantes : un bain tiède, une histoire, une chanson douce ou un câlin. Ces rituels contribuent à instaurer une transition en douceur vers le sommeil et à rassurer votre enfant.

La clé est de maintenir la même routine chaque soir, dans le même ordre, pour que votre enfant puisse anticiper l’heure du coucher et se sentir en sécurité dans cet environnement prévisible.

Gérer l’anxiété de séparation avec douceur

Si votre enfant exprime de l’angoisse à l’idée de se séparer de vous durant la nuit, il est important de répondre à ce besoin sans pour autant céder à toutes ses demandes. Vous pouvez, par exemple, rester à ses côtés quelques minutes supplémentaires avant de quitter la pièce, tout en le rassurant que vous êtes juste à côté et que vous reviendrez le voir.

Certaines familles trouvent utile d’utiliser un doudou ou un objet transitionnel, qui peut offrir un sentiment de sécurité pendant la nuit en l’absence des parents.

Offrir du réconfort sans sur-réagir aux réveils nocturnes

Lorsque votre enfant se réveille la nuit, il est naturel de vouloir l’apaiser immédiatement. Cependant, il est important de lui donner l’opportunité d’apprendre à se rendormir seul. Si les pleurs sont légers, attendez quelques minutes avant d’intervenir. Si votre enfant a besoin de réconfort, offrez-le lui, mais de manière calme et rassurante, sans trop d’excitation.

L’objectif est d’aider votre enfant à se sentir en sécurité tout en lui permettant d’apprendre à s’endormir par lui-même.

Prendre en compte les siestes diurnes

À 21 mois, les enfants font généralement encore une sieste l’après-midi. Une sieste trop tardive ou trop longue peut interférer avec le sommeil nocturne, provoquant des difficultés à s’endormir le soir ou des réveils matinaux. Essayez de structurer la journée de votre enfant pour qu’il fasse une sieste à une heure adaptée et d’une durée qui ne perturbera pas son sommeil de nuit.

Accompagner les douleurs liées à la poussée dentaire

Si votre enfant est en pleine poussée dentaire, il est important de soulager son inconfort. Vous pouvez essayer des solutions douces comme des anneaux de dentition ou des gels spécifiques pour apaiser la douleur. Si votre enfant souffre beaucoup, n’hésitez pas à consulter votre pédiatre pour discuter d’autres solutions temporaires.

Établir des limites avec bienveillance

À cet âge, il est aussi important de poser des limites claires. Si votre enfant commence à résister au coucher ou aux siestes, restez ferme tout en faisant preuve de douceur. Vous pouvez lui expliquer calmement que c’est l’heure de dormir, et que tout le monde dans la maison dort aussi. Offrir une alternative douce, comme rester quelques instants avec lui sans céder à ses demandes répétées, l’aidera à comprendre que le sommeil est une nécessité, non une option.

Comment je peux vous aider

Il peut être très éprouvant de traverser une régression du sommeil, surtout lorsque vous êtes épuisé(e). C’est pourquoi il est important de savoir que vous n’êtes pas seul(e) dans ce processus. En tant que spécialiste du sommeil des bébés et des jeunes enfants, je suis là pour vous accompagner de manière bienveillante et personnalisée, en fonction des besoins spécifiques de votre enfant et de votre famille.

Je vous propose un accompagnement sur mesure pour restaurer un sommeil serein, sans utiliser de méthodes basées sur le « laisser pleurer ». Ensemble, nous élaborerons des solutions respectueuses et douces, basées sur le développement de votre enfant et ses besoins émotionnels. N’hésitez pas à me contacter pour un accompagnement dédié, afin de traverser cette période de régression du sommeil en toute sérénité.

Écouter et soutenir les parents épuisés tout en respectant les besoins de bébé est essentiel, et je suis là pour ça 🥰
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