Le sommeil des tout-petits peut être une aventure remplie de hauts et de bas. Alors que vous pensiez enfin avoir trouvé une routine stable, voilà que votre enfant de 20 mois commence soudainement à se réveiller fréquemment, à avoir des difficultés à s’endormir ou à faire des siestes plus courtes. Cette situation est courante et connue sous le nom de régression du sommeil. Mais pourquoi cela se produit-il à cet âge précis, et surtout, comment pouvez-vous aider votre enfant à traverser cette phase de manière douce et respectueuse ?
Dans cet article, nous allons explorer les raisons derrière la régression du sommeil à 20 mois, comprendre le développement de l’enfant à cet âge et offrir des conseils concrets pour gérer cette étape avec bienveillance.
Qu’est-ce qu’une regression sommeil 20 mois ?
La régression du sommeil est un phénomène temporaire qui survient à différents stades du développement de l’enfant. Il se caractérise par une perturbation soudaine et inattendue du sommeil d’un bébé ou d’un tout-petit, souvent après une période où son sommeil était plus ou moins régulier. À 20 mois, il est courant de voir des enfants qui se réveillent fréquemment la nuit, refusent de s’endormir ou raccourcissent leur sieste.
Il est important de se rappeler que ces régressions sont souvent le signe d’une étape clé dans le développement de votre enfant. À 20 mois, de nombreux changements physiques, cognitifs et émotionnels surviennent, ce qui peut expliquer ces perturbations.
Pourquoi une régression du sommeil à 20 mois ?
Les changements physique et moteur
À 20 mois, votre enfant est en pleine phase de développement moteur. Il apprend probablement à mieux marcher, courir, grimper, et il peut même commencer à sauter. Ce changement physique intense peut stimuler son esprit, même durant la nuit. Il se peut que votre enfant ait envie de pratiquer ses nouvelles compétences, même lorsqu’il devrait dormir.
Ce développement moteur s’accompagne souvent de petites frustrations. L’envie de bouger et d’explorer est forte, mais le contrôle de son corps est encore en cours d’acquisition. Ces frustrations peuvent se manifester sous forme de réveils nocturnes ou de difficultés à s’endormir.
L’anxiété de séparation
L’ angoisse de séparation est une autre cause fréquente des perturbations du sommeil à cet âge. Vers 20 mois, les tout-petits commencent à développer une conscience plus aiguë de leur autonomie et de la séparation d’avec leurs parents. Bien que cette étape soit essentielle à leur développement émotionnel, elle peut entraîner des moments d’angoisse, en particulier lorsqu’il s’agit de se séparer de leurs parents pour la nuit.
Durant cette période, il n’est pas rare que les enfants se réveillent en cherchant la proximité et le réconfort de leurs parents. Cela peut être difficile pour eux de se rendormir seuls après un réveil nocturne, car ils ressentent un besoin accru de sécurité émotionnelle.
L’émergence du langage et du cognitif
À 20 mois, le langage et la communication de votre enfant se développent rapidement. Il commence à comprendre et à utiliser de nouveaux mots, et son esprit est en pleine ébullition ! Ce développement cognitif peut avoir un impact sur son sommeil, car il traite beaucoup d’informations nouvelles.
Durant cette période, il est possible que votre enfant ait du mal à « éteindre » son cerveau à l’heure du coucher. Vous pouvez même l’entendre murmurer des mots ou des phrases durant son sommeil, signe que son esprit est toujours en activité.
Les limites et les règles
À cet âge (vers 18 mois), les tout-petits commencent à tester les limites et à affirmer leur indépendance. Cela peut inclure des résistances à l’heure du coucher ou des demandes répétées de rester éveillé un peu plus longtemps. C’est une phase normale du développement, mais elle peut rendre l’endormissement plus difficile.
Il est important d’établir des limites claires et cohérentes concernant l’heure du coucher tout en respectant les besoins émotionnels de votre enfant. Créer une routine apaisante avant le coucher peut l’aider à mieux accepter la transition vers le sommeil.
Comment aider votre enfant à traverser cette régression du sommeil avec douceur ?
La régression du sommeil à 20 mois peut être difficile pour les parents, mais il existe des moyens de soutenir votre enfant durant cette période. Voici quelques pistes concrètes pour aider votre tout-petit à retrouver des nuits plus paisibles.
Renforcer la routine du coucher
Une routine du coucher apaisante et prévisible est essentielle pour aider votre enfant à se préparer mentalement et physiquement à dormir. À 20 mois, votre enfant apprécie la régularité, car cela lui procure un sentiment de sécurité. Une routine simple, comme le bain, la lecture d’une histoire, et un câlin, peut aider à créer une transition douce vers le sommeil.
Assurez-vous que la routine soit calme et relaxante. Évitez les écrans ou les jeux trop stimulants avant le coucher. Favorisez plutôt des activités calmes qui encouragent la détente, comme un moment de lecture ou des chansons douces.
Apaiser l’anxiété de séparation
Si votre enfant semble anxieux à l’idée de se séparer de vous pour la nuit, il est important de le rassurer tout en l’encourageant à développer sa confiance en lui. Vous pouvez, par exemple, utiliser un objet transitionnel, comme un doudou, qui lui rappelle votre présence et lui procure un sentiment de sécurité.
Si votre enfant se réveille la nuit en cherchant votre réconfort, essayez de répondre à ses besoins avec douceur, sans pour autant prolonger trop longtemps votre présence. Votre objectif est de lui montrer que vous êtes là pour lui tout en l’aidant à apprendre à se rendormir de manière autonome.
Adapter le sommeil diurne
À 20 mois, de nombreux enfants sont encore en phase de transition entre deux siestes par jour et une seule. Si votre enfant fait encore deux siestes, il se peut que l’une d’elles commence à perturber son sommeil nocturne. Envisagez de réduire la durée des siestes diurnes ou d’en éliminer une doucement, selon les besoins de votre enfant.
Assurez-vous que l’heure du coucher reste adaptée à ses besoins de sommeil global. Un enfant de 20 mois a généralement besoin de 12 à 14 heures de sommeil sur 24 heures, sieste comprise.
Garder une attitude bienveillante
Le sommeil peut être une source de stress pour de nombreux parents, en particulier lorsque les régressions surviennent. Il est important de rester bienveillant envers vous-même et votre enfant. Ces phases de régression sont temporaires, et avec un peu de patience et de soutien, votre enfant retrouvera un rythme de sommeil plus stable.
Ne vous sentez pas obligé(e) de tout résoudre immédiatement. Parfois, ces régressions sont simplement le reflet du développement de votre enfant, et elles se résolvent naturellement avec le temps.
Favoriser l’autonomie de sommeil
Encouragez doucement l’autonomie de votre enfant en lui apprenant à se rendormir seul après un réveil nocturne. Cela peut se faire progressivement, sans laisser pleurer, en utilisant des techniques de réassurance et en créant un environnement de sommeil apaisant et sécurisé.
Il peut également être utile d’observer si des éléments de l’environnement, comme la lumière ou le bruit, perturbent le sommeil de votre enfant, et de les ajuster si nécessaire.
Je suis là pour vous aider
Si vous traversez une période difficile avec le sommeil de votre enfant, je comprends à quel point cela peut être épuisant émotionnellement et physiquement. Il est important de savoir que vous n’êtes pas seule dans cette situation, et que des solutions douces et respectueuses existent pour aider votre tout-petit à retrouver un sommeil paisible.
En tant que spécialiste du sommeil des jeunes enfants, je suis là pour vous accompagner dans cette étape. Mon approche repose sur des bases solides en développement de l’enfant, sans méthode intrusive ou basée sur le laisser pleurer. Ensemble, nous pourrons trouver des solutions adaptées à votre situation familiale, pour que vous puissiez retrouver des nuits sereines.
Écouter et soutenir les parents épuisés tout en respectant les besoins de bébé est essentiel, et je suis là pour ça 🥰
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