La première année de vie d’un bébé est ponctuée de nombreuses étapes de développement, y compris des changements dans ses habitudes de sommeil. L’une des plus déroutantes pour les parents est la régression du sommeil à 1 an.
Alors que votre enfant semblait enfin avoir un rythme de sommeil plus régulier, vous voilà à nouveau confronté à des réveils nocturnes fréquents, des difficultés d’endormissement et des siestes raccourcies.
Ce phénomène, bien que temporaire, peut être particulièrement éprouvant. Mais pourquoi cela arrive-t-il, et surtout, comment y faire face ?
Qu’est-ce que la régression du sommeil à 1 an ?
La régression du sommeil à 1 an fait référence à une période de perturbation temporaire des habitudes de sommeil d’un bébé qui se produit autour de son premier anniversaire.
Cette régression est souvent marquée par des réveils nocturnes plus fréquents, une difficulté à s’endormir seul, des siestes plus courtes ou des difficultés à se rendormir après un réveil.
Elle est liée à plusieurs facteurs de développement, dont la croissance physique, les acquisitions cognitives, et des changements émotionnels importants. En d’autres termes, votre bébé traverse un grand nombre de transformations durant cette période, ce qui peut rendre le sommeil plus difficile.
Pourquoi la régression du sommeil à 1 an ?
Pour comprendre pourquoi cette régression survient et les difficultés d endormissement qui vont avec, il est essentiel de prendre en compte les nombreuses étapes du développement qu’un bébé traverse à cet âge. Voici les principaux facteurs qui peuvent déclencher une régression du sommeil à 1 an :
Développement physique et moteur
À 1 an, la plupart des bébés acquièrent de nouvelles compétences physiques majeures, telles que se tenir debout, marcher, grimper ou même courir. Ces progrès moteurs excitants peuvent rendre l’endormissement plus difficile, car l’enfant est souvent excité par ses nouvelles capacités et peut avoir envie de pratiquer ces compétences au lieu de dormir.
De plus, ces compétences exigent beaucoup d’énergie et d’adaptation de la part de l’enfant, ce qui peut affecter la qualité de son sommeil.
Progrès cognitifs
Le développement cognitif est également en pleine ébullition à cet âge. Les bébés de 1 an commencent à mieux comprendre le monde qui les entoure et développent une capacité accrue à résoudre des problèmes, à imiter les comportements des adultes et à établir des connexions plus complexes. Cette stimulation peut rendre le sommeil plus difficile, car leur cerveau est en pleine effervescence, même lorsqu’il est l’heure de dormir.
Anxiété de séparation
L’angoisse de séparation atteint souvent son apogée autour de 1 an. À cet âge, votre bébé commence à prendre conscience qu’il est une personne distincte de vous, ce qui peut provoquer une forte angoisse lorsqu’il se retrouve seul dans son lit. Ce sentiment d’abandon peut entraîner des pleurs lors du coucher ou des réveils fréquents la nuit, simplement pour s’assurer que vous êtes toujours là.
Les dents
La poussée dentaire est un autre facteur souvent cité comme responsable des troubles du sommeil à cet âge. Les premières molaires commencent généralement à percer autour de 12 mois, et cette douleur peut rendre le sommeil plus inconfortable, entraînant des réveils nocturnes.
Changement de routine
À 1 an, de nombreux bébés passent de deux siestes par jour à une seule. Ce changement peut perturber l’équilibre de sommeil et entraîner des difficultés à s’endormir ou des réveils nocturnes plus fréquents pendant la transition.
Comment gérer la régression ?
Si vous constatez que votre bébé traverse une régression du sommeil à 1 an, il existe plusieurs stratégies que vous pouvez mettre en place pour l’aider à mieux dormir et à traverser cette phase plus sereinement.
Maintenir une routine de coucher cohérente
L’importance d’une routine de coucher apaisante et régulière ne peut être sous-estimée. À cet âge, il est crucial d’établir des signaux clairs pour indiquer à votre bébé que l’heure du coucher approche. Un bain, une histoire, des câlins et une chanson douce peuvent aider à détendre votre enfant et à préparer son esprit et son corps à s’endormir.
La cohérence est la clé pour stopper la regression sommeil 1 an. Même si votre enfant montre des signes de résistance, gardez une routine stable pour lui donner un sentiment de sécurité. Elle ne doit pas dépasser 30 minutes, je recommande plutôt 15 minutes.
Répondre aux besoins d’angoisse de séparation
Si votre bébé a du mal à se séparer de vous au moment du coucher, essayez de le rassurer en étant présent près de lui lorsqu’il s’endort. Cela ne signifie pas que vous devez à chaque fois rester avec lui toute la nuit, mais un temps de réconfort supplémentaire peut parfois suffire à apaiser ses peurs.
Doucement, vous pouvez raccourcir le temps que vous passez dans la chambre après l’avoir couché, afin de l’encourager à s’endormir seul.
Aider à soulager les douleurs dentaires
Si les poussées dentaires semblent être la principale cause de ses réveils nocturnes, assurez-vous d’utiliser des solutions appropriées pour soulager la douleur. Vous pouvez envisager des gels de dentition ou des anneaux à mordiller réfrigérés. Parlez à votre pédiatre pour obtenir des conseils sur des solutions médicales temporaires si la douleur est particulièrement intense.
S’adapter aux changements de siestes
Si votre bébé est en train de passer de deux siestes à une seule, il est important de faire cette transition progressivement. Si vous remarquez qu’il devient trop fatigué avant l’heure du coucher, essayez d’avancer légèrement cette heure pour compenser la perte de la deuxième sieste. Une phase de transition peut être nécessaire avant que son rythme de sommeil ne se stabilise à nouveau.
Créer un environnement propice au sommeil
Assurez-vous que l’environnement de sommeil de votre bébé est favorable à un endormissement rapide et à un sommeil de qualité. Cela peut inclure une pièce calme, sombre et fraîche, avec une veilleuse douce si nécessaire. Des bruits blancs peuvent également aider à apaiser les bébés qui sont sensibles aux bruits extérieurs.
Que faire si la régression du sommeil persiste ?
Si vous avez essayé plusieurs des stratégies ci-dessus et que les problèmes de sommeil de votre bébé persistent, il peut être utile de consulter un professionnel. Parfois, des problèmes de santé sous-jacents, comme des reflux gastro-œsophagiens ou des allergies, peuvent affecter le sommeil de votre enfant. Un pédiatre ou un spécialiste du sommeil pourra évaluer la situation et fournir des solutions adaptées.
N’oubliez pas de prendre soin de vous
En tant que parent, il est facile de se laisser submerger par les troubles du sommeil de son bébé. Le manque de sommeil peut vous épuiser physiquement et mentalement. Assurez-vous de prendre des pauses lorsque cela est possible, de vous reposer dès que vous en avez l’occasion et de demander de l’aide à votre entourage si nécessaire. Prendre soin de vous est essentiel pour pouvoir mieux soutenir votre enfant pendant cette période difficile.
Il est important de se rappeler que, bien que la régression du sommeil à 1 an puisse être éprouvante, elle est parfois temporaire. La plupart des bébés retrouvent un sommeil plus stable après quelques semaines, une fois qu’ils se sont adaptés à leurs nouvelles compétences et à leur développement.
Restez patient et continuez à offrir un environnement rassurant et propice au sommeil. Avec de la cohérence, de la douceur et de la persévérance, votre enfant surmontera cette phase de régression et retrouvera des nuits paisibles.
Écouter et soutenir les parents épuisés tout en respectant les besoins de bébé est essentiel, et je suis là pour ça 🥰
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