Accompagnante en sommeil bébé et enfant, Solange Lecoeur vous accompagne pour aider votre enfant à bien dormir.

À 9 mois, beaucoup de parents sont confrontés à une période de sommeil perturbé chez leur bébé, souvent appelée “régression du sommeil”. Ce terme peut paraître angoissant, surtout si votre enfant dormait bien avant cette période et que vous pensiez être enfin sorti(e) des nuits agitées. Pourtant, cette étape est naturelle et fait partie du développement de votre bébé. Bien qu’elle puisse être éprouvante, il existe des solutions concrètes pour aider votre bébé à retrouver un sommeil plus paisible.

Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est la régression du sommeil à 9 mois, pourquoi elle se produit, et vous donner des pistes concrètes pour surmonter cette phase.

Qu’est-ce que la régression du sommeil à 9 mois ?

La régression du sommeil est une phase temporaire durant laquelle un bébé qui dormait bien commence soudainement à avoir des difficultés à s’endormir, se réveille plus souvent la nuit ou raccourcit considérablement ses siestes. La régression du sommeil à 9 mois peut durer entre 2 et 6 semaines, selon les bébés. Il est essentiel de comprendre que cette régression n’est pas un retour en arrière, mais plutôt une réponse aux nombreux changements physiques, cognitifs et émotionnels que votre bébé traverse à cet âge.

Pourquoi la régression du sommeil survient-elle à 9 mois ?

La régression du sommeil à 9 mois est souvent causée par plusieurs facteurs de développement simultanés. Voici les raisons principales qui expliquent cette période :

Le développement moteur

À cet âge, de nombreux bébés apprennent de nouvelles compétences motrices importantes, telles que se tenir debout, ramper ou même marcher avec appui. Ces progrès excitants peuvent entraîner une certaine agitation, car votre bébé veut tester ses nouvelles capacités, même durant les moments de repos. Il est possible que vous trouviez votre bébé en train de s’entraîner à se lever dans son lit au lieu de s’endormir.

L’anxiété de séparation

Vers 9 mois, les bébés commencent à développer une anxiété de séparation ou angoisse de séparation qui peut être aussi une phase de régression. Ils deviennent plus conscients de la présence et de l’absence de leurs parents, ce qui peut entraîner des pleurs ou des réveils fréquents lorsque vous quittez la pièce. Cette peur de la séparation est une étape normale du développement émotionnel de votre bébé, mais elle peut compliquer les endormissements, car votre enfant aura plus besoin de vous pour se rassurer.

Le développement cognitif

Votre bébé est également en pleine phase de développement cognitif. À cet âge, il commence à mieux comprendre le monde qui l’entoure, à établir des connexions plus complexes et à assimiler de nombreuses informations. Ce bond cognitif peut rendre le sommeil plus difficile, car son cerveau est très actif. Il peut avoir plus de mal à se détendre et à s’endormir.

Les changements dans les besoins en sommeil

À 9 mois, les besoins en sommeil changent légèrement. Un bébé de cet âge a généralement besoin de 14 à 15 heures de sommeil par jour, réparties entre les nuits et deux siestes dans la journée. Certains bébés peuvent commencer à raccourcir leurs siestes ou à être plus résistants à l’idée de dormir, ce qui peut perturber leur rythme de sommeil global.

Comment surmonter la régression du sommeil à 9 mois ?

Bien que cette phase soit temporaire, il est important de mettre en place certaines stratégies pour aider votre bébé à mieux dormir et à traverser cette période de régression. Voici des pistes concrètes qui peuvent vous aider à retrouver des nuits plus sereines.

Maintenir une routine de sommeil cohérente

À cet âge, une routine régulière est cruciale pour aider votre bébé à se sentir en sécurité et à comprendre que le moment du sommeil approche. Une routine apaisante et prévisible, qui inclut des activités calmes comme la lecture d’une histoire ou un bain, peut aider à calmer votre bébé avant le coucher.

Assurez-vous que la routine soit la même chaque soir, de manière à ce que votre enfant sache à quoi s’attendre. Cela peut également inclure un rituel pour les siestes, afin d’aligner le rythme de la journée sur celui de la nuit.

Aider votre bébé à s’endormir seul

Si votre bébé dépend de vous pour s’endormir (bercement, allaitement, etc.), il est peut-être temps de commencer à l’encourager à s’endormir seul. Cela peut être un processus progressif et il n’est pas nécessaire de forcer les choses. Vous pouvez commencer par rester près de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme, puis peu à peu vous éloigner. L’objectif est qu’il apprenne à s’apaiser et à se rendormir sans votre aide lorsqu’il se réveille la nuit.

Cela peut réduire les réveils nocturnes, car votre bébé ne cherchera plus votre présence pour se rendormir.

Gérer l’anxiété de séparation

Pour aider votre bébé à surmonter l’anxiété de séparation, il est important de le rassurer tout au long de la journée, notamment en jouant à des jeux comme “coucou-caché”, qui l’aideront à comprendre que même lorsque vous partez, vous revenez toujours. Si votre bébé pleure lorsque vous quittez la pièce, attendez quelques instants avant de revenir, puis rassurez-le sans trop prolonger le contact. Cela peut l’aider à se sentir en sécurité tout en apprenant que vous n’êtes jamais loin.

Adapter les temps d’éveil

À 9 mois, la durée des périodes d’éveil entre les siestes peut influencer la qualité du sommeil de votre bébé. Un bébé de cet âge peut généralement rester éveillé entre 2 et 3 heures avant d’avoir besoin de se reposer. Si votre bébé est trop fatigué ou, au contraire, pas assez, il peut avoir du mal à s’endormir.

Essayez d’ajuster ses siestes pour qu’elles ne soient ni trop longues, ni trop courtes, et respectez des horaires réguliers afin de l’aider à réguler son rythme de sommeil.

Créez un environnement propice au sommeil

Un environnement calme, sombre et silencieux aide votre bébé à bien dormir. Vous pouvez utiliser des rideaux occultants pour bloquer la lumière et un bruit blanc doux pour masquer les bruits extérieurs. Assurez-vous que la température de la pièce soit agréable, autour de 18 à 20°C, pour favoriser un sommeil paisible.

Si votre bébé a un doudou ou une peluche, cela peut aussi lui apporter un sentiment de sécurité supplémentaire.

Rester patient(e) et bienveillant(e)

La régression du sommeil peut être frustrante, mais elle fait partie du développement normal de votre bébé. Il est essentiel de rester patient(e) et de ne pas forcer les choses. En répondant aux besoins de votre bébé avec douceur et constance, vous l’aiderez à traverser cette phase plus sereinement.

Quand consulter un spécialiste ?

Dans la plupart des cas, la régression du sommeil se résout d’elle-même avec le temps et une bonne routine. Cependant, si votre bébé continue à avoir des troubles du sommeil après plusieurs semaines, ou si les réveils nocturnes deviennent trop fréquents et perturbent son bien-être (ou le vôtre), il peut être utile de consulter un spécialiste du sommeil.

Un professionnel pourra vous aider à comprendre les causes profondes des difficultés de votre bébé et vous proposer des solutions adaptées à votre situation.

La régression du sommeil à 9 mois est une étape temporaire, mais elle peut être déstabilisante pour les parents. En comprenant les raisons derrière ces perturbations et en mettant en place des stratégies adaptées, vous pouvez aider votre bébé à traverser cette période avec plus de sérénité.

Souvenez-vous que chaque bébé est unique, et qu’il est important d’être à l’écoute de ses besoins. Avec de la patience, de la cohérence et beaucoup d’amour, vous retrouverez bientôt des nuits plus paisibles pour toute la famille.

Écouter et soutenir les parents épuisés tout en respectant les besoins de bébé est essentiel, et je suis là pour ça 🥰
LE SOMMEIL PAISIBLE COMMENCE ICI
SELECTIONNEZ L’ÂGE DE VOTRE ENFANT POUR DECOUVRIR COMMENT JE PEUX VOUS AIDER :

Et si vous planifiez rapidement un appel gratuit de 15 minutes avec moi ? Ou que vous m’écriviez dès maintenant sur whatsapp ?

Cela nous permettra de discuter du sommeil de votre enfant et de répondre à vos premières questions. Ce moment d’échange est l’occasion parfaite pour poser les bases d’un accompagnement qui vous correspond. C’est totalement sans engagement.


Je propose aussi un RDV téléphonique en urgence en – de 24h